12 janvier 2010
TOI, LABAS
Regarde-toi. Je te vois perdue, loin là-bas,
Cherchant je ne sais quoi, croupissant avec fracas
Dans tes joies qui durent cent fois moins que tes peines
Dans tes élans d'amour qui t'attirent la haine...
Ecoute. Là, des rires derrière ton dos.
Sortant des bouches que tu écoutes souvent.
Elles ont beau sourire; rien de rigolo,
Sinon que de quoi meurtrir mon coeur déjà en sang.
Mais ce coeur en sang est un encombrant boulet
Duquel j'apprends peu à peu à me séparer.
Oui, je m'arracherai le coeur, pour espérer
Pouvoir vivre enfin sans souvenirs au collet.
S'il arrive que tu te retournes demain,
Te rendant compte de tout ce qui a péri,
Tu trouveras debout, l'ombre sur ton chemin
De ce qui aurait tant dû etre un plus qu'ami.
Armel Mbongue
06/01/10
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